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  • Energies renouvelables dans le monde
  • Conclusion
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    Avant d’aborder le thème des énergies renouvelables, nous devons aborder celui des énergies non renouvelables, car ce sont ces énergies que l’homme utilise principalement de nos jours.

    Energie non renouvelable

    Les énergies non renouvelables ou énergies fossiles sont présentes en quantités limitées sur terre. Elles contribuent à l'accroissement de l'effet de serre ou à la problématique du risque nucléaire.

     

    Bref historique :

    Le charbon, le pétrole et le gaz naturel ont mis des millions d’année à se constituer à partir de plantes mortes et de microorganismes marins tels qu’algues, planctons et bactéries. Les réserves de ces énergies devraient se tarir dans la deuxième partie du 21ème siècle. Elles ont l'avantage d'être bien implantées et de permettre des tarifs plutôt bas. Par contre, la combustion des énergies fossiles produit des gaz néfastes pour l'homme et l'environnement. Elle contribue notamment à l’effet de serre :

     

    Qu’est-ce que l’effet de serre ?

    L'effet de serre est d'abord un phénomène nécessaire à la vie sur terre. Il nous permet de maintenir une température globale moyenne à la surface de 15°C. Sans lui, la moyenne serait de -18°C. Mais on sait aujourd'hui qu'il peut être modifié par le comportement humain. En effet, depuis le début de l'industrialisation au 18ème siècle, la concentration de CO2 (gaz carbonique) a augmenté de près d'un tiers.

    Le CO2 est le principal gaz à effet de serre, mais il n'est pas le seul. D'autres gaz ou composés comme le méthane, les CFC, l'ozone ou le protoxyde d'azote jouent un rôle non négligeable.

     

    La pollution issue du pétrole et des énergies fossiles.

    Selon les scientifiques, les capacités "d'absorption" de la planète seraient dépassées depuis le début des années 90 et les derniers dérèglements, certains parlent d'aberrations climatiques, témoignant du malaise de notre planète.

    Certains scientifiques, en minorité, formulent des explications "cycliques " ou extérieures; ceci alors que le lien entre les polluants et effet de serre est clairement établit. Même si celui entre catastrophes naturelles et effet de serre reste encore à prouver, le bon sens suffit pour voir que l'équilibre favorable à la vie (extrêmement rare dans l'Univers) de notre planète se dérègle dangereusement.

    Aujourd'hui c'est tout cet équilibre mondial qui est menacé par les énergies fossiles polluantes qui rejettent dans l'atmosphère les produits que la terre avait absorbé pendant des millions d'années. En effet, les énergies fossiles constituent la réserve naturelle de carbone enfouie dans le sol, et à ce titre, c'est la mémoire carbonique de la terre. Il aura fallu 400 Millions d'années à la Terre pour créer ces réserves pétrolifères et moins de 200 ans à l'homme pour les épuiser, c'est à dire instantanément à l'échelle géologique.

    Ces rejets gazeux polluent directement l'homme qui les respire et indirectement la planète; avec, dans les 2 cas, des conséquences gravissimes déjà perceptibles et dont l'importance ne peut, malheureusement, qu'empirer vu l'évolution actuelle. Ceci avec des coûts médico-sociaux induits considérables. Dans le cas de la France, ces coûts s'élèveront à des milliers de fois les crédits alloués à la dépollution et la recherche en énergie nouvelle.

    Les centres urbains regroupent l'essentiel de l'activité humaine et de population des pays développés. Le développement (démographique et économique) de ces pôles urbains induit un besoin énergétique toujours plus élevé. Nous nous limiterons à l'exemple des transports pour traduire cette congestion, spatiale et environnementale, des villes.

    Si les efforts des constructeurs et des pétroliers, de ces 10 dernières années, ont permis de baisser fortement la quantité d'oxydes de soufre (80% de diminution) et de plomb (95% de diminution) dans l'air des villes, nous voyons bien, par ces chiffres, que l'air des villes reste encore fortement saturé, et l'augmentation constante du parc automobile n'arrange rien. Néanmoins de nombreuses solutions technologiques existent ou sont en développement pour décongestionner l'air et l'espace des villes.


    De nombreuses études sont réalisées par différents établissements hospitaliers et médicaux sur les conséquences sanitaires de l'exposition chronique aux divers polluants. Les résultats de ces études ne sont évidement pas diffusés au grand public pour des raisons évidentes, mais ce qui est désormais sûre c'est qu'en ville la pollution tue plus que les accidents: sur l'agglomération strasbourgoises, par an, on dénombre pour l'année 2000 environ 500 morts prématurées dues à la pollution soit le double des victimes (directes) par accidents. Evidemement ce sont les personnes les plus faibles (enfants en bas-age, personnes agées, asmathiques) qui sont touchées les premieres. Mais aujourd'hui personne ne peut estimer l'influence de la pollution urbaine chronique sur la durée de vie des populations.

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    Conséquences directes des polluants issus de la combustion des énergies fossiles sur l'homme.

    Nous avons vu que les énergies fossiles contribuent à la pollution de l’environnement et à l’accroissement de l’effet de serre entre autres, cependant, une autre forme d’énergie non renouvelable, l’éns qui mettent jusqu’à plusieurs centaines de milliers d'années avant de se dégrader :

    L'énergie nucléaire pose aussi bien des problèmes de nos jours. En effet, de nos jours, on utilise cette énergie afin de produire de l’électricité, cependant, elle provoque des déchets radioactif

     

    La production d’électricité nucléaire :

    Aujourd’hui, et cela depuis une quarantaine d’années, l’énergie nucléaire est utilisée pour produire de l’électricité.

    On utilise pour cela un minerai, l’uranium, dont l’un des isotopes, l’Uranium 235, est instable. Il est fissile, c’est à dire que son noyau peut se casser en deux sous l’effet d’un neutron qui le percute. C’est ce qu’on appelle la fission nucléaire et cette réaction libère beaucoup d’énergie.

    On soumet le noyau de l’atome d’Uranium 235 ( 235U) à un bombardement de neutrons ; le noyau se casse, en dégageant :

    • de la chaleur ;

    • des rayonnements ;

    • un ou plusieurs neutrons qui vont à leur tour bombarder d’autres atomes, lesquels vont eux aussi dégager de la chaleur, des rayonnements et des neutrons…
      -> C’est ce qu’on appelle la réaction en chaîne.

    Une centrale nucléaire en France

    Le dégagement de chaleur, très intense, est utilisé pour produire de l’électricité nucléaire en grande quantité (plusieurs centaines de milliers de kW).

    Rappel : la fission des atomes d’U235 radioactifs dégage de la chaleur, mais aussi :

    • des rayonnements dont il faut se protéger ;

    • des déchets radioactifs c’est-à-dire des éléments instables. Certains le resteront pendant des périodes très longues (jusqu’à plusieurs centaines de milliers d'années).

     

    Pour information, En France, 78% de l'électricité est d'origine nucléaire. C'est l'une des plus compétitives d'Europe grâce à son parc de 58 réacteurs, la France atteint un taux d'indépendance énergétique proche de 50%, lui garantissant une grande stabilité d'approvisionnement.

    Le nucléaire est une énergie qui n'émet pas de gaz à effet de serre. Or, de nos jours, il apparaît indispensable d'utiliser des modes de production d'énergie qui n'agissent pas sur ce réchauffement, afin de ne pas l'aggraver encore. Le nucléaire a sans aucun doute, aux côtés d'autres énergies, comme les énergies renouvelables, un rôle important à jouer pour contribuer à préserver l'environnement. Mais ce n’est pas parce qu’elle n’émet pas de gaz à effet de serre qu’elle est considérée comme renouvelable : les déchets qu’elle produit son dangereux en raison de leur radioactivité. Ils mettent souvent plusieurs centaines de milliers d’années à se dégrader. Cependant, ils peuvent être gérés de manière sure et les recherches en cours ont pour objectif d’améliorer les modes de gestion futurs des déchets sur le long terme.

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